Récits et voyages de Pierre Loti
à la Médiathèque Eric Orsenna de Rochefort
Trente personnes ont bénéficié des visites organisées par François F. : quatre visites d’une heure trente sur deux dates : les 27 janvier et 3 février à la Médiathèque avec Agnès, responsable du service du patrimoine, en charge d’un certain nombre de fonds dont celui de « Pierre Loti « .
Aujourd’hui, autour d’une grande table, des documents sont délicatement tirés de leurs boîtes cartonnées, et extraits du papier cristal qui les recouvre, l’attention est requise ! Pas de photos prises mais des renvois sur certains sites montrant ces œuvres.
En premier lieu, il s’agit du patrimoine rochefortais et alentours que Pierre Loti a pu connaître de son vivant.
– Des lithographies, à situer aux environs de 1857, signées Charles Mercereau, installé à Rochefort :
On y voit l’ entrée de l’Arsenal (porte du soleil) ; une cale de construction sur la Charente ; l’Hôpital de la marine, ses différents bâtiments, ses jardins ; la Tour de signaux, rue Toufaire ; puis Fouras, le Donjon ; Soubise avec le passage du Martrou sur la Charente.
https://inventaire.nouvelle-aquitaine.fr/recherche/globale?texte=%22Mercereau+Charles%22
– Un album « au Pays de P. Loti « , l’île d’Oléron, à La Brée, les premières vacances avec ses aïeules ; album illustré par Louis Suire, aquarelliste célèbre à l’époque et encore recherché aujourd’hui, textes de Louis Desgraves, éd. la rose des vents 1954.
– Des aquarelles de Camille Mériot (fils d’Henry Mériot, graveur installé à Rochefort et ami de P. Loti). C’est La Roche-Courbon (appelé Fontbruant par P.L., lieu où il se rendait pour voir sa sœur peintre, Marie Bon, installée à St-Porchaire après son mariage. Le Château et la grotte (mémorable pour le jeune Loti), et autre technique, une eau-forte datée de 1893.
– De très belles reliures cuir comme pour « Les pagodes d’or », un voyage à titre personnel à Rangoun à partir d’une mission militaire, récit de Pierre Loti, paru après sa mort – un exemplaire est illustré de légendes birmanes, très colorées. https://www.edition-originale.com/fr/litterature/livres-illustres/loti-les-pagodes-dor-1931-62217
– Rappel de l’exposition à la médiathèque en 2011 » La fabrique de l’exotisme » – Pierre Loti et ses illustrateurs – : sont cités Jacques Boullaire pour « Le mariage de Loti » ; François de Marliave pour » Le Pèlerin d’Angkor » ; Charles Fouqueray pour » Le roman d’un spahi « …Ce sont les années 30 et la réédition des récits et romans de Pierre Loti chez Calmann-Lévy, l’éditeur principal de P. Loti.
– Autre illustrateur pour « La mort de Philae », Géo Colucci (eaux-fortes).
voir https://www.abebooks.fr/mort-Philae-Illustr%C3%A9e-vingt-eaux-fortes-G%C3%A9o/19271785531/bd#&gid=1&pid=2
– Le journal intime : la médiathèque en possède le manuscrit (acheté par la Ville en 2008), il couvre une grande partie de sa vie 1868-1913 (édité et analysé par Alain Quella-Villéger et Bruno Vercier, 5 volumes, éd. Les indes savantes).
Parallèlement au document manuscrit, la Ville a récupéré une multitude de « fragments de vie » : lettres, notes, coupures de presse et correspondances très nombreuses, invitations, jusqu’au mot fait à Samuel, son fils légitime « je désirais qu’il ne fût ouvert qu’une trentaine d’années après ma mort, c’est-à-dire que tu devras le toucher sans y jeter les yeux « … (c’est du Loti !).
Merci au service du patrimoine de la Médiathèque et à Agnès pour sa présentation qui arrive bien en ce début 2023, « l’année Loti » à Rochefort et ailleurs où chacun continuera à apprendre de la vie de ce personnage aux multiples facettes. A.R.