🖝 La Mornetrie – Soubise
Parcours de 6.7 km guidé par Véronique, qui mène de la Mornetrie à la fontaine de la Rouillasse. L’usage des eaux ferrugineuses de cette fontaine paraît très ancien. Bégon, l’intendant de Rochefort, le recommande à ses contemporains. En bordure du marais de Moëze, dans un terrain en pente plantée d’arbres et de bosquets se dresse cet édifice reconstruit vers 1817, principalement avec des pierres gravées de graffitis de bateaux.
Départ à 14h30 : carrefour de la D 125 et de la rue qui mène à la Mornetrie au sud de Soubise . Possibilité de se garer sur les bas côtés de la D 125 .
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45 personnes au rendez-vous pour cette marche sous un ciel laiteux, dans une campagne verdoyante et fleurie au sud de Soubise et nord de Moëze… et un coin à découvrir : cette fontaine qui a été longtemps un lieu de visite, de prières et de légendes, également.
C’est maintenant une curiosité pour les marcheurs, n’est-ce pas ? et les touristes de passage qui s’attardent devant un édicule qui a eu toute son importance.
La route est longue pour accéder à la fontaine
« Construite au XVIIe dans l’esprit antique (avec quatre sources d’eau ferrugineuse qui s’écoulaient dans un bassin découvert -l’eau était conduite par deux canaux parallèles-, la Fontaine de la Rouillasse (quand il y a du fer, la rouille n’est pas loin !) jouit en effet d’une réputation liée aux vertus de son eau ferrugineuse. La richesse archéologique du site et notamment « le trésor de la Rouillasse » trouvé fin XIXe (des pièces romaines), près de la fontaine, comme les vestiges gallo-romains découverts dans la région, laissent penser que les vertus de son eau étaient connus depuis longtemps.
Ses teneurs en carbonate de fer, d’hydrochlorate de soude et de chaux lui confèrent des vertus salutaires contre « toutes les maladies causées par l’affaiblissement des organes… ». Elle connut ses heures de gloire au XVIIe ».
Par ailleurs, en toute région circulaient des légendes. Ici, vivait une créature « le Cocatrix » (animal fabuleux, plutôt épouvantable) qui hantait les eaux de la fontaine et terrorisait les promeneurs nocturnes, raison, peut-être de la désertification des lieux…
Nos marcheurs n’ont pas été épouvantés mais ont plutôt apprécié ce lieux singulier, chargé d’histoire. Annie R.
Photos de Serge B. et Pascal C.