Date

jeudi 16 mai 2024
Expired!

Heure

7h00

Voyage surprise… c’était Cholet !

 
                44 personnes ont participé le 16 mai à la journée surprise 2024 qui s’est passée dans le Maine et Loire (Maulévrier et Cholet)
               Le temps capricieux a toutefois permis une immersion le matin dans le magnifique parc oriental de Maulévrier.
               Ce jardin est le plus vaste jardin japonais d’Europe. Surplombé par le château Colbert du XVIIIe siècle, le parc est organisé autour d’un lac artificiel.
La Moine le traverse d’est en ouest dans un val profond.
Entrée du Parc, début de la visite guidée
Démarrage un peu hésitant compte tenu de la météo
Plan du Parc et parcours
Parc dans le domaine du Château Colbert
           
                Au XVIIème siècle, Edouard François Colbert, frère de Jean-Baptiste, fait construire un château en lieu et place des restes de l’ancienne forteresse de Maulévrier. Brûlé pendant la guerre de Vendée, il est reconstruit à partir de 1815 avec un parc romantique boisé à  l’anglaise.
              Le parc oriental a été créé entre 1899 et 1913 par l’architecte parisien Alexandre Marcel, concepteur du pavillon du Tour du monde, du pavillon du Cambodge pour l’exposition universelle de 1900 à Paris. Il supervise l’aménagement paysager d’inspiration japonaise.             
             Les éléments khmers du parc sont reproduits à partir de moules des pièces exposées lors de l’exposition universelle de 1900.
 
              Alexandre Marcel fait planter des végétaux chinois, thaïlandais, japonais et européens.
              Longtemps laissé à l’abandon, la restauration du parc commence en 1987. Cette même année, des enseignants des universités horticoles de Tokyo et Nigata reconnaissent 12 des 29 hectares du site comme étant inspirés de jardins japonais de l’époque Edo, symbole de l’évolution de la vie humaine.
             
               Le parc est un arboretum d’environ 300 plantes dont azalées, camélias, rhododendrons, érables du japon, ginkgo biloba …Il est agrémenté de décors traditionnels des jardins japonais comme les portiques peints en rouge (tori), les lanternes en pierre (tôrô) ou la réplique d’un temple bouddhiste khmer.
      La visite guidée nous a permis d’apprécier les nombreuses perspectives ainsi que la beauté des arbres.
Les portiques, une halte sur le lac
Embarcadère sur le lac
Perspective sur le lac et les pins taillés en nuage
             
            La rivière (la Moine) redouble la symbolique de la course du soleil, de la naissance et la mort.
           Le choix des arbres et de leurs couleurs alternant aux 4 saisons  évoque la jeunesse du printemps, la force de l’âge mûr de l’été, la richesse de l’automne et la passage vers la mort de l’hiver (le repos).
L'étang et les lanternes de pierre
Pagode et sculpture kmère
Temple khmer
Rhododendrons
Erable japonais
         « Des paysages japonais avec leur couleurs changeantes, symbolisent l’horloge des saisons et de la vie. Ils incarnent des éléments shintoïstes et bouddhistes, en respectant le yin et le yang et aussi des éléments du taoïsme  (feu, terre, eau, bois). Pas de symétrie, rien de linéaire, subsiste le naturel, l’immuable… un instant d’éternité ».
         Après cette visite « zen » du matin, le groupe a déjeuné dans le restaurant du golf de Cholet. 
        La salle privatisée pour l’UTL présente une vue dégagée sur le terrain de golf. Le repas a plu à l’ensemble des convives.
Restaurant du Golf
           
            L’après-midi s’est poursuivie par la visite du Musée du textile et de la mode.
             
           Le choletais était l’une des principales régions françaises de textile. Le musée retrace l’histoire de cette industrie et de ses techniques du XVIIIème siècle à nos jours. Il a été inauguré en 1995 et est installé dans l’ancienne blanchisserie de la rivière Sauvageau datant de 1881.
          On y trouve le dernier atelier de production du traditionnel mouchoir rouge, emblème de la ville.
Ancienne usine de blanchiment devenue Musée
             Le musée est installé depuis 1995 dans une ancienne usine de blanchiment. Construite en 1881, par Calixte Ouvrard, elle demeure l’un des derniers témoins de l’activité textile de la cité du mouchoir. Elle a échappé à la démolition grâce à l’action conjointe de l’Association des Amis du Musée du Textile Choletais (AAMTC) et de la Ville de Cholet.
La publicité vante le tissage choletais aux américains !
Exemple d'exposition dans le Musée
Musée du textile et de la mode - tissage des mouchoirs rouges
            Les mouchoirs rouges de Cholet ont été connus dans le monde entier au XVIIème et XIXème siècles. 
           Aujourd’hui, 15000 exemplaires sortent par an : dimension toujours respectée = 80cm de côté (tradition du foulard ou tour de cou).
 
Rappel de l'histoire du mouchoir rouge de Cholet
             
            Le rouge symbolise le sang versé par les Vendéens de 1793, le blanc représente le signe de ralliement au roi.
            Le tout illustrant 200 ans d’industrie textile dans la région. 
Il semble que ce "chef d'atelier" ne soit pas inconnu !!
Culture du coton
Coton et lin, plantes les plus utilisées dans cette industrie textile.
Présentation de rouets pour le filage
 
              La visite se termine avec ces objets anciens où tradition et savoir-faire se mêlent dans un lieu de préservation des techniques et du patrimoine. 
              La journée qui, désormais, n’est plus « surprise », s’achève ; elle s’est dévoilée dans le Choletais avec deux centres d’intérêt qui ont été appréciés des participants.
Merci aux organisateurs Alain M. et Yves B. (ce dernier pour son texte également)
et Jean-Pierre L. pour ses photos.